En collaboration avec le label La Souterraine, Hydrophone accueille un plateau rap 100% filles !
LEYS
Repérée par Kery James, Hornet la Frappe, Hayce Lemsi ou encore Marwa Loud, Leys a déjà commencé à faire ses preuves sur la scène rap. Avec de nombreux freestyles, des apparitions sur Planète Rap, Red Binks et Rentre Dans le Cercle, la rappeuse n’a pas attendu la Nouvelle École pour bombarder les réseaux sociaux. Si bien qu’elle était déjà la favorite d’une partie du public avant la diffusion des premiers épisodes. Si beaucoup ne la connaissent pas encore, l’émission a cerné le délire. En apparence timide et peu confiante, il suffit que Leys ouvre la bouche pour surprendre tout le monde autour, un décalage pointu qui a su impressionner Niska
GO GO GO (TURTLE WHITE, NGIELIX & YELSHA)
Et si l’année 2022 marquait le début de l’âge d’or du rap français au féminin ? Élément de réponse révélé par le collectif Go Go Go, projet initié par la Souterraine, regroupant de nombreuses artistes solo, et diffusant leurs musiques via des compilations et des soirées spéciales. Longtemps largement minoritaire jusqu’à aujourd’hui, ces talents foisonnent et émergent dans tous les styles de rap et ses dérivés, depuis partout en France.
Turtle White, c’est la rap-attitude : un flow puissant au service de lyrics de pointe, entre conscience et nonchallence. Si on pense évidemment aux références US (Notorious B.I.G. en tête), son rap se nourrit clairement aussi de ses origines haïtiennes. Depuis 4 ans, le Big T prépare consciencieusement son ascension.
Ngielix pose sa vibe amoureuse et taquine. Son titre « Sirènes » est la première occasion de découvrir les promesses de cette jeune kickeuse-chanteuse à haut-débit. Sa principale singularité ? Une utilisation intense de l’auto tune, street comme Jul et sentimental comme PNL.
Yelsha est béninoise et normande : son style c’est le rap-mélange. « Mélange » est d’ailleurs le titre de son premier projet de 8 titres publié en 2021. Loveuse et engagée, elle a plusieurs cordes à son arc, voire même plusieurs arcs – un jour dans l’afrobeat à refrain de ouf, un autre jour dans la trap bien deep – la fluidité (de genre, de style, de goût) en étendard. Sa devise ? « Woman but King ».