Festival "Les Femmes S’en Mêlent" : DOG PARK + MARY BELL + DAME AREA

Festival Les Femmes S’en Mêlent

© Mylène Le Stradic

Depuis 1997, le festival Les Femmes S’en Mêlent (LFSM) s’attache à programmer des femmes artistes ou issues de la communauté LGBTQIA+, afin de leur donner un maximum de visibilité sur une scène musicale qui ne leur est pas toujours favorable.

Bien avant les débats sur la parité, LFSM a été, dès le début, une réponse à la sous-représentation des femmes dans la plupart des festivals devenant ainsi le premier événement international défendant la création musicale des artistes femmes.

Fidèle à son ADN, Les Femmes S’en Mêlent reste animé par le désir de fédérer et de rassembler à travers les concerts, les rencontres et les ateliers. Le Festival fête cette année son 25e anniversaire et se déploiera du 14 au 29 novembre à Paris et Montreuil et du 9 novembre au 1er décembre dans toute la France.

DOG PARK

Dog Park est un groupe parisien formé par Erica, américaine, Isabella, brésilienne, Sarah et Jean, originaires de la région parisienne. C’est lors d’un concert en 2021 qu’ils font connaissance et qu’apparaît, dans l’entrain généré par un contexte de sortie de crise, l’envie de faire de la musique ensemble. Le fait qu’ils maîtrisent tous·tes plusieurs instruments les mènent naturellement à jouer aux chaises musicales. C’est la spécificité du quatuor : d’un titre à l’autre, les instruments changent de mains, les micros de voix. Une danse surprenante à observer en concert (Rock en Seine, la Boule Noire, l’Auditorium de la Fondation Louis Vuitton...). Parce que les postes changent, il n’y a pas de meneur·euse, comme il n’y a pas non plus de compositeur·rice désigné·e dans le groupe ; chacun·e apporte des fragments de chansons qui sont ensuite travaillés ensemble. Cela est particulièrement remarquable sur leur premier album, Festina Lente, paru le 19 avril 2024 (Géographie Records). Les 10 titres sont un mélange de styles et atmosphères, au gré des influences de chacun : entre dream pop, ballades aux accents jazz ou indie au son jangly.

MARY BELL

Mary Bell est un cri de riot grrrl dans la nuit, faisant fuir ses ennemis et rassemblant ses fidèles, autour de chants aussi énervés que mystiques.
Livrant des textes introspectifs et féministes, qui n’ont de cesse d’exprimer les injustices et violences que nous ne connaissons que trop bien.
Leur musique, leur lives, sont l’exutoire de nos colères, questionnements et frustrations à toustes. Iels nous rappellent que nous sommes puissant-es et qu’on en a rien à foutre, au cas où on l’oublierait.
Leur nom, fait référence à la jeune britannique Mary Bell, qui, dans les années 60 après avoir été victime de violences et d’abus, fut coupable du meurtre de 2 jeunes garçons. Iels sont notre part d’ombre vécu ou subi exprimée en musique.
Pas le temps de niaiser, MARY BELL, c’est toute l’énergie du mouvement riot grrrl et de nos groupes punk/ hardcore/ grunge 80,90 préférés en un et en mieux <3

DAME AREA

Originaire de Barcelone, Dame Area a laissé le public bouche bée et sans souffle dans toute l’Europe et l’Amérique, jouant environ 300 concerts et générant un consensus : ils sont l’un des meilleurs groupes live du moment.
Ils ont joué dans des festivals tels que Atonal, CTM, Nuits Sonores, Grauzone, Dour, Fusion ou Eurosonic, dans des clubs légendaires comme Berghain, Tresor, Apolo ou récemment une session au célèbre KEXP à Seattle, laissant l’impression durable que peu d’artistes électroniques sont aussi directs que ce duo catalan/italien.
Ce n’est qu’avec leur dernier LP « Toda la verdad sobre Dame Area » sorti sur Mannequin Records qu’ils ont réussi à capturer l’énergie de leurs concerts. Il a déjà été nommé « disque de la semaine » par The Quietus et mis en rotation sur la radio BBC6. Une affaire industrielle qui combine les ercussions d’Einstürzende Neubauten, les polyrythmes du flamenco et l’électronique d’Esplendor Geometrico ou de Suicide.
Mais c’est leur sens de la dynamique qui les distingue de n’importe quel groupe de la scène industrielle, car ils ont plus en commun avec le rock expérimental de Sonic Youth qu’avec n’importe quel projet électronique, tandis que les structures évoquent les innovations avant-gardistes de Coil.
Ils représentent une forme éclectique et perspicace de musique industrielle contemporaine, déployant des synthés minimaux compulsifs et des polyrythmies primales, ainsi que des éléments de post-punk et d’EBM reconstruits de manière unique. Une identité artistique qui embrasse l’influence tout en évitant les compromis, changeant de saveurs, mais pas d’essence, d’une sortie à l’autre.
Ils ont sorti sur d’excellents labels avant-gardistes comme Mannequin Records, BFE, Kess Kill ou leur propre label Màgia Roja (décrit par The Quietus comme « le plus extrême et le plus important label-slash-venue d’Espagne »).

20h30

Hydrophone - Grande salle

Infos


📍 Entrée :Retour ligne automatique
11 rue Honoré d’Estiennes d’OrvesRetour ligne automatique
56100 Lorient

🚌 Arrêt : La Base - Cité de la VoileRetour ligne automatique
Ligne T2 ou T5 / https://www.izilo.bzh/

Galerie