15/03/2019

Frédéric De La Hogue

© Frédéric De La Hogue

• HistoryIndex [Variations sur l’inquiétude du béton] • Field recording/generative art •

Des enregistrements réalisés lors du chantier d’HYDROPHONE, motivés par la dimension historique et l’épaisseur des murs de béton fondant leur réputation d’invincibilité. Les vibrations des marteaux piqueurs font résonner les voix d’une histoire faite des inquiétudes de la guerre, les sons oubliés des activités militaires et industrielles qui suivirent. Leurs surfaces couvertes d’impacts et de traces, produisent des images au graphisme bruité, dessinant un monde nocturne peuplé de formes et de créatures étranges. Un scanner sondant la dimension pseudo-historique de fragments de carottages issus des murs, reconstitue leur épaisseur de 2m50.

Un fichier généré par un navigateur web, collecte en parallèle le contenu lexical des pages consultées durant l’écriture des Variations sur l’inquiétude du béton. Des traces de cet HistoryIndex étrange mais intime, dialoguent de façon ludique avec celles trouvées sur les murs, opérant une sorte de boucle infinie.

Frédéric de la Hogue développe une pratique autour de la forme sonore et ses liens avec le visuel. De la génération à la captation, il explore les représentations graphiques ou textuelles du son [spectrales, partitions, datas]. N’excluant aucun mode de diffusion, ses réalisations prennent des formes variées, pièces sonores, partitions graphiques, livrets ou dispositifs intermedias, invitant à une écoute du visible.

Infos


Lorient Agglomération a proposé à cinq artistes de mener un travail autour du chantier hors norme d’Hydrophone.

Emma Burr, Jean-Baptiste Cautain, Frédéric De La Hogue, Jean-Marie Flageul et Bérénice Plunian ont ainsi créé des oeuvres originales qui prennent source dans leur propre interprétation de cette opération de bâti d’un lieu de musiques actuelles, au sein d’un site emprunt d’histoire et de renouveau.