The Driver (aka Manu le Malin)
Manu Le Malin n’est pas seulement ce pilier du hardcore qui
parcourt le monde depuis plus de 20 ans armé de ses vinyles
et de ses tatouages. Porte-étendard de la culture rave, Manu
est avant tout un dj hors pair, qui sait aussi séduire et sévir
sous une autre facette, celle de The Driver, son alter-ego
techno. Cet autre répertoire sombre, puissant et terriblement
contagieux qui fait danser les foules avec toujours la
même fougue et le même succès inégalé. Un charisme,
une incroyable technique, un univers et une âme qu’on ne
retrouve que dans ses sets.... À chaque passage, il confirme
une éternelle poigne qui surprendra toujours autant qu’elle
régale toutes les générations de public. Aujourd’hui, c’est
dans ce registre techno que Manu se consacre pleinement à
la production et écume les scènes de France et de Navarre
(Weather, Concrete, Rex Club, Arena Club Berlin, Le Sucre,
Glazart, Gaité Lyrique...), quand on ne le retrouve pas aux
côtés de son frère d’arme Electric Rescue, avec qui il forme
le duo W.LV.S, ou dans son costume légendaire de Manu Le
Malin.
Cuften (live)
La rave a de beaux jours devant elle avec l’arrivée de la tornade Cuften. Viking-geek passionné de machines et de bidouillages sonores, le producteur normand s’amuse à déconstruire l’esthétique rave et les sons old school avec sa vision futuriste et singulière. DJ depuis l’adolescence, Cuften a d’abord commencé dans les free party, avant de collectionner les vieux synthétiseurs et de bricoler ses propres outils de production pour livrer une musique qui vient de ses tripes : spontanée, frontale et 100% analogique, à l’image de ses lives machines qu’il orchestre avec une énergie débordante, camouflé derrière sa chevelure mouvante au gré de ses snares, kicks et drums.
Il se fait rapidement une place dans la scène underground parisienne, avec l’appui d’artistes comme Manu Le Malin, Umwelt, 14 Anger et en enflammant les dancefloors des lieux underground les plus prisés de l’hexagone : La Station – gare des Mines, Concrete, Kilomètre25, Nexus ou encore Warehouse à Nantes.
Après un premier EP en 2019 sur Tripalium et ‘Canal Energy’ sur Minimum Syndicat, il devient le premier artiste extérieur à signer sur le grand label Planet Phuture, du légendaire Marc Acardipane avec deux EPs ‘Solar Ashes’ et ‘Good Riddance’ à l’esthétique rave et authentique, entre textures abrasives et synthés analogiques old school – dont les artworks sont designés par le grand NumberIII, créateur du logo d’Aphex Twin. Parallèlement, il sortait ‘Cathode Ray Tunes’ sur Diffuse Reality et ‘Dystopian Forces’ sur Kontrakult ainsi qu’un remix du ‘Gardez vos distances’ de Paul Seul (Casual Gabberz).
Sorti sur Astropolis Records au début 2023, son EP ‘Animal Suicide’ nous a offert deux beaux remixes de Legowelt et Cate Hortl. L’EP s’accompagne d’un live AV entièrement analogique à la scénographie électrique et immersive. L’artiste VJ Datatura habille la scène de vielles TV empilées et d’un mapping laser qui rendent le show unique. Reprenant tous les codes de la rave 90s, cette création explosive, colorée et acide, travaillée en résidence à La Carène et au Cargö a déjà conquis les scènes d’Astropolis, du Printemps de Bourges ou des Transmusicales. Un aller simple vers des paysages sonores dystopiques.
Swooh
Depuis la pointe Ouest, 𝐒𝐰𝐨𝐨𝐡 est devenue la référence française de l’excitant renouveau électronique mêlant Ghetto Techno, Electro et Footwork aux sonorités actuelles. Dans l’ombre de sa casquette voilant son regard, la brestoise 𝐒𝐰𝐨𝐨𝐡 bombarde les foules avec ses rythmes survitaminés, envoûtant l’ensemble de nos muscles et de nos synapses. Propulsée par des artistes comme DJ Heartstring et VTSS, ses tracks sortis sur de nombreux labels comme Tripalium, RAW, Elemento ou DÔME squattent sans relâche le désormais mythique carrelage berlinois de HÖR, et ont dépassés la sphère de cette nouvelle scène underground en étant joués par des légendes comme Slam, DJ Stingray et Amélie Lens. Après avoir été révélée par Astropolis et écumé tout ce que l’underground électronique compte de meilleur en France et au delà de nos frontières (La Machine du Moulin Rouge, Macadam, Kilomètre25, Glazart, Chine, Berlin, Tel Aviv, Zagreb…) 𝐒𝐰𝐨𝐨𝐡 s’apprête à dévoiler dans toute son ampleur son univers badass à travers un live dopé d’une création vidéo qui fera pour le moins transpirer.
Pour accompagner les productions singulière de 𝐒𝐰𝐨𝐨𝐡, inspirées par la culture pop et échantillonnant des bandes-son de rap, R&B, jeux vidéos, dessins animés... la motion designeuse Océane Breton a suivi ce même process dans sa création, croisant les esthétiques visuelles hyperpop, rave, cyberpunk ou gabber, pour un plongeon dans une virée épileptique 3.0, explosive et colorée, métallique et fluo, d’où surgissent Ryu de Street Fighter et l’ombre de Gwen Stefani. Une création techno dans l’air du temps, témoin des dernières mutations d’une scène électronique contemporaine foncièrement versatile et novatrice.
DELA SAVELLI
Entre hyperpop, influences UK, R’n’B et mélodies autotunées, l’univers foncièrement sensible, intime et moderne de la nantaise DELA SAVELLI est une ode à la poésie spontanée, dans laquelle on se laisse envoûter par les nappes de synthé et cette voix aussi métallique que romantique. Pour cet Astroclub, elle performera dans un format hybride entre live et dj set.