Lysistrata
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Lysistrata

© Emilija Milus

Lysistrata

Avertissement : utiliser l’expression “l’album de la maturité” est une facilité imprécise qu’il convient de proscrire, en toutes circonstances. Les vrais bons albums méritent mieux ! De toute façon, en ce qui concerne Lysistrata, il faut rappeler un fait : la notion de maturité avait été évoquée par les critiques dès le premier disque…
Bénéfice net : une salve de morceaux fédérateurs que l’on croit volontiers calibrés pour un public ne demandant qu’à s’en emparer pour faire la fête. Les arbitrages de production de Ben Greenberg et son travail d’orfèvre (et peut-être aussi ses qualités secrètes de psychologue) ont payé : la sensibilité pop qui existait chez Lysistrata a été sublimée et se pose comme une évidence. Écrire des mélodies catchy faisait déjà partie de son savoir-faire, mais c’est à croire que le groupe vient de se libérer d’une tendance passée à contrer cet aspect de sa musique. Le fait est que le nouvel album s’ouvre sur une série de tubes adroitement ciselés. Cela constitue sans doute une entrée en matière plus aisée à l’égard du grand public, mais aussi propre à surprendre les fans de la première heure. A l’inverse, pas de traitement en demi-teinte pour les passages plus hardcore, dont la violence n’a pas été cachée et surgit, explosive, redoutable, au coeur de l’album. Sans exagérer en s’imaginant un adoucissement purement pop, on aura compris que chez Lysistrata, dorénavant, les émotions ne sont plus traitées de façon purement frontale, liquidées dans la pure débauche d’énergie. Pour qualifier Veil, utilisera-t-on des formules toutes faites ? On aimera mieux éviter les clichés, en parlant d’un album de la fluidité, de l’aisance et de la sincérité. Un album plutôt court, à la tracklist d’une grande cohérence, aux partis pris tranchés, dont chaque titre a le potentiel d’un single. Car Lysistrata a su élever son art d’un sacré cran.

Youff

Youff est un groupe belge de noise rock composé de membres de
30 000 Monkies, Crowd Of Chairs, Maze et Mesher.
Connu pour ses concerts énergiques et son son brut et dérangeant, le groupe continue d’attaquer les sens, une sortie après l’autre.
Enraciné dans les contreforts de l’infâme scène H8000, le groupe a débuté en duo en 2014. S’inspirant de groupes locaux comme Rise and Fall ou Hessian, ainsi que d’autres groupes de Noise tels que Lightning Bolt, Arab on Radar, Shit and Shine et Brainbombs.
Au fil des années, ils ont continué à changer de forme, explorant les
possibilités sonores de différentes collaborations et de différentes formations. Lentement, évoluant d’un groupe de deux à un groupe de trois, puis à un quatuor et finalement - pour maintenant - à la formation à cinq musiciens qui a donné naissance à Heydays, le 7ème projet qui sortira le 27 octobre.

Trainfantome

Trainfantome, ancien pseudonyme du Lorientais Olivier Le Tohic, est désormais un quatuor aux influences larges et bien digérées.
À la croisée des chemins entre les gothiques trop désespéré.e.s pour être révolté.e.s, les "losers" à l’écart du grand triomphe « alternatif » des 90’s ou les freaks trop emo pour se fondre dans le moule, la musique de Trainfantome fédère plusieurs générations de perdant.e.s magnifiques. Sincère et émotionnel, le songwritting du groupe se cristallise en une Noise-Pop à fleur de peau, parfois shoegaze, parfois post-hardcore, comme si le Elliott Smith de Heatmiser avait rencontré Deftones dans un PMU en Bretagne.

20h00

Hydrophone - Grande salle

Les Indisciplinées

Infos


📍 Entrée :
11 rue Honoré d’Estiennes d’Orves
56100 Lorient

🚌 Arrêt : La Base - Cité de la Voile

Ligne T2 : De 6h à 21h40 du lundi au jeudi, jusqu’à 23h40 le vendredi et le samedi.

Ligne 13 : De 6h à 18h du lundi au vendredi, jusqu’à 19h le samedi.

Galerie